Le regard pétillant, amoureuse des mots et passionnée par la poésie, Elsa Sébire se lance sur la scène littéraire avec un premier roman.
"Je me plais à dépeindre les petits détails du quotidien dans ce qu'ils ont de plus intimes". Elsa Sébire se lance depuis peu sur la scène littéraire, elle présente son premier roman, "Les coeurs noirs des coquelicots". La jeune toulousaine, passionnée de poésie et d'écriture livre sa première histoire, celle de Christine, une jeune femme qui va devoir faire face à la disparition de son petit ami. "La disparition n'est en réalité qu'un prétexte, une ligne directrice, le livre s'attarde surtout sur les émotions et les ressentis de l'héroïne dans des scènes du quotidien", explique Elsa. Le titre du roman est d'ailleurs révélateur, "quand on pense aux coquelicots on ne pense pas en premier à leurs coeurs noirs mais à leur couleur rouge, comme les scènes banale décrites dans le livre et qui pourraient paraître insignifiantes au premier abord. Il est aussi représentatif du côté un peu sombre du roman". L'auteure s'inspire beaucoup de ses voyages dans son écriture, c'est d'ailleurs l'un d'entre eux qui lui a donné ce goût pour les romans.
"Mon récit n'est pas inspirée d'une histoire vraie mais toutes les émotions et les longues scènes que je décris dans les moindre détails sont des choses que j'ai déjà vécu, principalement en voyage. Tout est inspiré de ce qui m'entoure, les gens, les odeurs, les bruits, les scènes du quotidien..." Elsa écrit des morceaux d'histoire et les assemble à la fin, "comme un puzzle". "J'aime les images poétiques, les descriptions poussées, et aller au fond des choses. Dès que je vis quelque choses d'inspirant je le rédige, le décris. Quelques fois quand je me mets devant l'ordinateur je ne sais pas où je vais mais l'inspiration vient seule, comme si quelque chose m'animait", confit la jeune femme sur son travail. Aujourd'hui Elsa a déjà écrit trois livres, un seul est pour l'heure disponible à la commande ou à la Fnac de Toulouse mais un prochain devrait bientôt le rejoindre. "L'orage ne descend pas des ciels bleus" aborde lui, toujours à travers un personnage féminin, l'histoire d'un héros dans un état presque schizophrénique.
Aurélie Rodrigo